Enseignement supérieur

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La prévalence des troubles du spectre de l’autisme, en augmentation depuis les dernières décennies, touche à l’heure actuelle 1 % de la population. De plus en plus de personnes autistes sont diplômées du secondaire et se dirigent vers les études supérieures.

Ces personnes sont souvent invisibles, ou bien absentes, car notre société n’a pas encore su créer les conditions de leur inclusion. Elles sont autistes, n’ont pas de déficience intellectuelle, et sans cette particularité nous devrions les trouver très nombreux dans nos universités. Pourtant, ce n’est pas ce que montre les chiffres : alors qu’ils représentent environ 0,5 % de la population, les «Aspies» (appelés ainsi en référence au syndrome d’Asperger, catégorie dans laquelle beaucoup d’entre eux se retrouvent) sont moins de 500 à être recensés dans les universités. 

La raison ? Leur scolarité ressemble à un parcours du combattant et l’autisme reste mal connu.

Face à cette situation, qui s’inscrit dans le retard pris en France dans l’approche de l’autisme, de nombreux outils ou démarches d’inclusion sont désormais mis en place.


Les actions innovantes


Projet Universités Aspie Friendly

De nombreux établissements d’enseignement supérieur essaient d’agir pour favoriser l’inclusion des personnes avec autisme. Pour mieux progresser, 16 d’entre eux, avec des partenaires comme la Fondation FondaMental, Microsoft et AutiConsult, ont construit un partenariat autour du projet « Construire une université Aspie-Friendly ». 

Financé dans le cadre du Programme investissements d’avenir, ce projet vient de démarrer. Il aborde la question globalement, depuis le travail avec les partenaires de l’éducation nationale et des structures qui accueillent les jeunes Aspies, jusqu’à l’insertion sociale et professionnelle, en passant évidemment par l’adaptation pédagogique, les outils numériques, l’accompagnement social et la formation.

Une expérience nationale d’intégration universitaire pour les personnes avec autisme.

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Un exemple à l’étranger

L’université de Kent à Canterbury (UK

Les outils

L’autisme à haut niveau de fonctionnement de science-po

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 La loi du 11 février 2005 pour l’égalité́ des droits et des chances, la participation et la citoyenneté́ des personnes en situation de handicap a responsabilisé tous les acteurs, publics comme privés, afin d’intégrer au mieux les personnes handicapées dans l’ensemble des secteurs de la société́. 
Le nombre d’étudiants handicapés accueillis à l’université́ ne cesse de croitre. Il est ainsi passé de 6500 en 2005 à 23 257 en 2015.
Cet accroissement est bien sûr dû à une meilleure intégration des enfants en situation de handicap dans le primaire et le secondaire mais également à une politique volontariste des universités dans le domaine qui vise à rétablir, pour tous les étudiants, l’égalité́ des chances de réussite, et à accompagner les étudiants handicapés qui le souhaitent jusqu’au 
Ce guide, réalisé́ par le groupe d’experts-handicap de la CPU, en partenariat avec la DGESIP, a vocation à donner des outils aux personnels des universités qui accueillent les étudiants en situation de handicap dans les services d’accueil mais aussi à 
 

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L’analyse des besoins de l’étudiant en situation de handicap est une étape majeure et incontournable dans le processus d‘accompagnement. C’est grâce à une analyse la plus exhaustive possible de la situation que les modalités d’accompagnement proposées seront les plus adaptées à l’étudiant et lui donneront toutes les chances de réussite. 
A travers cette analyse, il s’agit de révéler aussi bien les difficultés que l’étudiant pourrait rencontrer que les éléments qui lui seraient facilitateurs. Chaque situation doit être considérée comme unique de par le vécu, la personnalité́, le contexte de vie de la personne et en fonction de la formation, du niveau de formation et de l’établissement choisi.

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