Témoignage de parents d’une enfant scolarisé en CM2

 Notre fille a été diagnostiquée TSA courant de l’année de son CM2. Nous avons laissé cette dernière année de primaire se terminer en douceur et nous nous sommes préparés pour le choix du collège.

Nous avions une préférence pour un établissement mais notre fille ayant un sens de l’analyse aigu nous a demandé de visiter un autre établissement auquel elle aspirait y rentrer. Nous avons bienfait de le visiter. 
En effet, nous avons été surpris de l’accueil qui nous a été fait : les enfants autistes étaient les bienvenus. Ils avaient l’habitude d’accueillir des TSA et avait conscience ou connaissance que chaque cas TSA est unique. Nous nous sommes sentis écoutés et bienvenu. La rentrée scolaire s’est bien passée et notre fille s’y plait .

Je ne vais pas cacher que chaque jour elle doit pallier à ses handicaps avec son environnement mais si celui est à son écoute et près à améliorer son quotidien, c’est un grand pas.
En effet, un matin notre fille a refusé de sortir de la voiture. Elle aeu une crise d’angoisse en exprimant par des mots son incapacité à comprendre ses professeurs et ses camarades.

La sous-directrice présente au portail s’est approchée de la voiture et à convaincu LR d’aller à l’école.
Dans la journée LR a rencontré la psychologue du collège pour voir ensemble comment améliorer son quotidien.

Un autre exemple d’adaptation : LR étant une enfant très calme. Les professeurs ont tendance à oublier son handicap et la placer en classe près d’un enfant bruyant. Chose à ne pas faire quand un enfant est hyper acoustique... Là encore, il nous a suffi de les rencontrer pour expliquer le besoin de LR et elle a été placée auprès d’un autre enfant calme.

En communiquant de façon intelligente, en expliquant les particularités de l’enfant, on réussit à améliorer son quotidien : c’est un travail d’équipe.

LR a été placée en cours de natation dans le groupe des nageurs car c’est une Bonne nageuse.
Les professeurs ont pensé qu’elle s’ennuierait dans le groupe inférieur.
Mais LR ne s’est pas sentie à l’aise car on lui demandait trop de choses :  elle devait nager vite toute en sentant l’eau sur son corps (hyper tactile). Nous avons alors expliqué au professeur de sport les angoisses que cela provoquait à LR. Le professeur a été à l’écoute et a placé LR dans le cours inférieur ; depuis LR barbote à son rythme.

Ses camarades de classe ont été avertis de son autisme et respecte le fait qu’elle porte un casque en classe.
Même nous, parents nous faisons des erreurs.
Ça ne peut pas être parfait ; chacun fait des erreurs : c’est juste une question d’ouverture d’esprit et de bonne volonté.